De retour du pèlerinage LCE 2013, j’en reviens joyeux, heureux, peut-être pour une raison toute simple, parce que LCE est devenu une famille proche. Durant le pélé, je notais mes impressions par écrit, en voici quelques unes:
- Une infirmière du 49 me disait sa joie de participer à LCE, nous avons eu un grand échange.
- Une aide soignante nous disait: » il faut parfois mettre son orgueil dans sa poche »
- J’ai relevé durant ce pélé, plein de moments où l’amitié s’est manifestée;
- Je ne compte plus combien de mercis, de sourires, de confiance, de services rendus, de gentillesse, d’échange, de bonheur et de rires qui se lisaient sur les visages.
- J’ai été reçu chaleureusement dans les services de santé (accueil Notre-Dame-poste de secours-Croix rouge) quand je cherchais le docteur de la délégation pour lui rendre son sac, suite à un appel d’urgence.
- Enfin j’ai été touché et j’ai aimé le silence à la Grotte (respect, gentillesse).
- L’organisation des carrefours à Ste Bernadette, l’excuse de l’animatrice qui n’était pas arrivée la 1 ère alors qu’il restait une demi-heure.
- A la Grotte, j’ai été touché par la forme de reconnaissance que les gens ont pour Marie: toucher du rocher, baiser du rocher, le contact d’objets au rocher, les larmes, l’émotion, même les sourires, et pour garder mémoire, que de photos!, on sentait qu’ils avaient du mal, de la peine à quitter ce lieu saint.
- J’ai beaucoup aimé le thème du LCE 2013: »Lourdes, une porte de la foi » avec les mots clés de chaque jour:
- « Croire c’est faire confiance »
- « Croire c’est s’appuyer ou cheminer avec quelqu’un qui a un nom »
- « Croire est-ce possible sans pardon, sans humilité »
- « Croire, c’est aussi témoigner, n’oublions pas que la bonne nouvelle nous est parvenue par le courage, l’audace qu’ont eus des hommes et des femmes depuis 200 ans.
J’en reviens grandi, content, heureux d’avoir pu être au service de la personne qui m’a été confiée.
J’ai eu l’audace, ou la force, de répondre favorablement à l’appel du prêtre qui demandait deux lecteurs homme pour la récitation du Chapelet jeudi après-midi à la Grotte.
Il sera difficile d’oublier les différentes manifestations à Pie X, des temps forts comme ceux là nous poussent en avant.
Que de larmes de joies dans les Eucharisties et lors de l’onction des malades.
Magnifique lâcher de ballons.
Magnifiques les signes religieux (croix ou autres) que j’ai pu remarquer au cou des personnes.
Si vous le permettez, j’aurai une dernière chose à partager:
» J’ai vu des hommes et des femmes pleurer suite à la perte d’un être cher, devant des catastrophes, accidents, maladie, rupture. J’ai vu pleurer de joie après une naissance, une réconciliation, une libération, une paix, après avoir été exaucé dans la prière, mais jamais je n’avais vu un frère pleurer pour la raison suivante… »
Je crois que c’était le mercredi après-midi, lorsque j’ai ramené la personne qui m’était confiée dans sa chambre à l’accueil, au moment où je la relève pour la mettre sur son lit, elle se met à pleurer abondamment. Alors son épouse et moi, assis de chaque côté, en larmes nous aussi, lui serrions les mains en essayant de partager sa peine.
Il nous dit à travers les sanglots qu’il n’a pas pu communier.
Il est vrai que le visage de la personne a été abimé suite à plusieurs interventions chirurgicales. Manger pour lui est devenu pénible, il mange face à une glace et tout seul.
Les pleurs sont précieux quand ils sont tournés vers le Christ. Heureux sommes nous quand elles s’appuient sur notre foi.
Joël