Ils témoignent de LCE

Alors que j’exerçais ma profession d’ambulancière, je prévoyais de venir servir au pèlerinage LCE quand je prendrais ma retraite, en raison de mes liens avec Marie-Jeanne Dugas, déléguée de LCE 85. Je voulais aider les personnes malades ou fatiguées, et je me suis ainsi inscrite comme bénévole pour les accompagner dans leurs déplacements, en poussant les fauteuils roulants. Mon mari a souhaité partager cette même mission.

Ce premier pèlerinage restera gravé en moi. Avant d’y participer, j’étais loin d’imaginer ce que j’allais vivre sur place. Le pèlerinage a été empli d’émotions, de paroles, de sourires, et même de pleurs. Pendant les célébrations, j’étais en union de prière avec les malades que j’avais transportés. Je portais aussi en moi des moments vécus durant mon travail.

Avec chaque personne dont j’ai poussé le fauteuil, des liens de confiance et d’amitié se sont tissés. Parfois même nous sommes devenus des confidents. Le passage à la Grotte, les célébrations, sont des moments forts, profonds, vrais. Nous partageons une joie intérieure qu’il est difficile d’exprimer avec des mots. J’ai l’impression d’avoir reçu une leçon d’humilité en ce lieu où se sont rencontrées la Vierge Marie et Bernadette.

Pour conclure, je voudrais citer les paroles de mon engagement HLCE : nous promettons de vivre de notre mieux cet appel évangélique. Apprends-nous, Seigneur, à marcher sur tes pas en donnant le meilleur de nous-mêmes à ceux et celles que nous rencontrons dans la vie de nos délégations et, ici, à Lourdes au cœur de notre pèlerinage.

Eliane LCE 85

Il y a trois ans, par hasard, lors d’une journée d’amitié, je rencontre Christiane, bénévole LCE. Pourquoi pas moi ? Me voilà engagée dans l’aventure. Je découvre une grande famille, beaucoup de chaleur humaine, d’amitié, de partage, de joie, d’écoute ; chacun est disponible pour l’autre : un petit geste, un sourire… Tout le monde est important. Sous le regard de la Vierge Marie, je crois que l’on peut se confier plus facilement, dire ce qui pèse dans nos vies, lâcher prise, et pour beaucoup retrouver courage et espérance. Jeanne me disait : « Je reviens pleine de force, maintenant je sais que je vais pouvoir passer l’hiver. » Quelle émotion pour moi de voir cette confiance et ce beau sourire ! Pour ma part, j’ai connu de nouvelles personnes, merveilleuses, et je me suis enrichie de beaucoup de choses. Depuis deux ans, mon mari m’a rejoint et ce pèlerinage prend une autre dimension ; nous sommes là pour servir et accompagner. Ce pélé, avec ses magnifiques célébrations, les chants, l’onction des malades (moment très fort), nous porte, nous aussi, pendant toute l’année et nous fait grandir humainement et spirituellement. En tant que bénévoles, nous donnons un peu, mais nous recevons tellement. Merci à tous. Merci à Jeanine, notre déléguée LCE 48, pour son dévouement et son attention à chacun.

Une amie de LCE 48

Atteinte d’une sclérose en plaques diagnostiquée en 1994, j’ai été bouleversée par l’annonce de mon cancer en mars 2014. Une première intervention chirurgicale, puis des séances de chimiothérapie suivies d’une deuxième intervention me clouaient dans un fauteuil, définitivement. Totalement dépendante, j’étais désespérée, démoralisée et pensais ne plus pouvoir sortir de chez moi. Autour de moi, ma famille, mes amis n’ont pas baissé les bras et m’ont accompagnée dans l’épreuve. Aujourd’hui, je suis en rémission de mon cancer mais diminuée physiquement par la sclérose.

En 2015, Jeannine, déléguée LCE, m’a proposé de participer au pèlerinage. Après une longue réflexion et avec beaucoup d’appréhension, j’ai répondu à son invitation, et cette année encore, j’étais parmi les fidèles. J’ai été très aidée, entourée et soutenue par Jeannine, Eloi, Claude, Marie-France, Gaston, Elise, Cathy, Françoise, Eric qui ont tout fait pour que tout se passe bien. Avec les gestes et paroles d’encouragement de tous, j’ai pu vivre pleinement ce pèlerinage qui, à chaque instant, était plein d’amitié, de solidarité, d’entraide, de sourire, de générosité.

A Lourdes, au pied de Notre Dame, parmi les nombreux malades et bénévoles, j’ai puisé la force, le courage, l’énergie, l’espérance, la confiance pour lutter chaque jour et continuer la route. J’ai reçu avec désir et émotion le sacrement de l’onction qui me donne une grande force intérieure. Je reviens de ces pèlerinages complètement transformée, dynamisée dans ma foi, dans mon corps et dans mon cœur. Avec LCE, je me sens portée par la prière et le soutien de tous, qui ne s’arrête pas à la fin du pèlerinage. Je sais que cela continue tout au long de l’année et que je peux compter sur de nombreuses personnes.

Je voudrais dire un grand merci à la famille LCE dont je suis fière aujourd’hui de faire partie et j’espère pouvoir encore participer à beaucoup d’autres pèlerinages et journées d’amitié. Merci à tous.

Noëlle, pèlerine de LCE 48

Avec mon épouse Dominique, nous avons rejoint LCE 48 il y a deux ans. Nous étions portés par le témoignage de ma sœur, Marie-France, qui, avec émotion et enthousiasme, nous avait fait part du pèlerinage effectué en 2014. Nous avons vite compris que, sur place, « il devait se passer quelque chose ».

La retraite à venir et la stabilisation de mon état de santé nous ont affermis dans la volonté de participer au pèlerinage en 2015. De plus, nous savions que la délégation de la Lozère préparait la messe du 17 septembre.

Notre attente a été comblée au-delà de nos espérances.

Nous avons rencontré, en premier lieu, une équipe encadrante disponible et à l’écoute des problèmes de chacun, qui mettait tout en œuvre pour accueillir de grands malades à Lourdes. Nous avons fait la connaissance de personnes formidables : malades, accompagnants, bénévoles ; la solidarité s’est exprimée non seulement sur le plan matériel, mais aussi dans l’attention que chacun pouvait avoir pour les personnes en souffrance.

Lors du pèlerinage, une grande communion règne entre tous les pèlerins. Nous partageons tous notre foi et notre espérance que nous sommes venus dire à la Vierge Marie. Dans ce contexte particulier, nous sommes les témoins du courage et de l’abnégation de certains pèlerins, qu’ils soient malades ou accompagnants. Leur exemple est bouleversant et, à bien des égards, ce que l’on vit donne une grande leçon d’humilité et de courage.

Outre le confort matériel qui nous est réservé, les cérémonies religieuses, parmi lesquelles l’onction des malades, ravivent notre foi. Les carrefours, avec ses rencontres inattendues et bouleversantes, la préparation à l’onction des malades proposée cette année par le père Alain, ont été autant de moments d’émotions et de grâce. Chaque année, nous revenons plus riches de nouvelles rencontres, avec une foi fortifiée et une paix intérieure retrouvée.

Merci Jeannine et vous tous, les bénévoles de LCE 48 pour le courage, le soutien et l’écoute que vous manifestez, notamment à l’égard des nouveaux membres de cette petite famille. Les manifestations organisées tout au long de l’année, comme celle d’aujourd’hui, resserrent ce lien qui nous unit désormais.

Comme le proclamait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, « Aimer c’est tout donner et se donner soi-même ».

Robert, LCE 48

Pèlerins LCE, Bonjour,

Dans la vie, il n’y a pas que des mauvaises rencontres ! Ma vie conjugale chaotique, un divorce douloureux, et cerise sur le gâteau, un combat dur, âpre, douloureux, difficile : le cancer.

Ma chimio intense et agressive, une chirurgie lourde, une hospitalisation longue : j’étais découragée, anéantie, au bout du rouleau, un dégoût amer de la vie. Et là, un après-midi, une personne, à la voix douce, aux paroles rassurantes, est venue me voir : Marie-Françoise, déléguée de LCE 40. Elle m’a tenu la main, m’a réconfortée, m’a gâtée de sa présence et de ses visites pendant lesquelles nous avions de grandes discussions. En autre, elle m’a appris à recevoir. De fil en aiguille, je lui confie que je lutte contre la maladie avec l’aide de Marie et que j’ai besoin de de lui dire Merci à Lourdes. C’est ainsi que, pour la première fois, je me suis rendue au pèlerinage LCE.

A mon arrivée, accueillie par une chaleureuse amitié, j’ai ressentie un bien-être du corps et de l’âme, un cocon ouatiné qui me faisait oublier beaucoup de soucis. Les carrefours nous permettent d’échanger, d’espérer, on n’est pas tout seul, le combat est le même pour tous.

J’ai reçu le sacrement des malades avec beaucoup d’émotion et de joie : j’ai pleuré dans les bras de ma marraine, Marie-Françoise, et avec le soutien des pèlerins LCE.

Je sais bien que je ne vais pas guérir immédiatement, mais Dieu me donne la force et le soutien de lutter contre le mal et m’aidera à le vaincre. J’ai rencontré beaucoup de solidarité, de soutien et d’amitié parmi vous amis pèlerins. Je vous remercie de tout mon coeur de vos appels et encouragements qui me permettent d’affronter de nouvelles épreuves avec force et courage.

Après deux ans et demi de traitement, à ce jour, mes chimios ont été arrêtées pour me permettre de récupérer et de me reposer, ce que je fais en remerciant Marie tous les jours. C’est une autre vie que j’entame maintenant. Je fais davantage à l’essentiel comme l’a dit Confucius : « On a deux vies, et la première commence le jour où l’on se rend compte qu’on n’en a qu’une ».

Je profite de ce début d’année pour vous présenter tous mes vœux, sincères et chaleureux, vœux de bonheur, de paix, d’amour, de partage et surtout de santé.

Un grand merci à Georges et à Marie-Françoise, qui sont toujours près de moi.

Espérant vous retrouver l’année prochaine.

Josette, LCE 40

J’ai participé à plusieurs pèlerinages LCE. Durant deux ans et demi, j’y ai accompagné un ami malade. A Lourdes, il a reçu le sacrement des malades avec une grande joie.

En septembre 2015 je participe à nouveau au pèlerinage national. Atteinte du cancer depuis plusieurs années et d’une maladie auto-immune – non guérissable pour le moment, je suis décidée à demander le sacrement des malades. On me suggère de m’entourer de mon époux et d’une marraine.

Très rapidement, mon choix s’est porté sur une amie de longue date, dont je me sens très proche spirituellement.

Si mon témoignage porte aujourd’hui sur le sacrement des malades, je voudrais mentionner l’autre point fort de notre rencontre à Lourdes, qui tient à la fraternité au sein de notre groupe.

Recevoir l’onction des malades a été, pour moi, le moment le plus important, le plus fort, le plus intense de tout le pèlerinage. Un moment si émouvant que les larmes me sont montées aux yeux.

J’ai ressenti l’onction comme un signe de la tendresse de Dieu envers moi : une rencontre privilégiée. Je rends grâce pour cette joie partagée avec ma marraine que je remercie pour son affection.

Le prêtre a imposé ses mains sur moi, m’a appelée par mon prénom, – moi qui n’ai pas toujours été reconnue, – m’a oint les mains de l’huile sainte, et ce moment m’a apporté une grande joie. J’existe pour Dieu, j’existe malgré mon état de faiblesse. Je compte.

Permettez-moi de citer Paul Claudel : « Jésus n’est pas venu supprimer la souffrance ou l’expliquer, mais il est venu la remplir de sa présence. » Cette présence, je l’ai ressentie, ce qui, m’a beaucoup ému.

Ce qui m’a beaucoup touchée également, c’est de voir, à mes côtés, les personnes de notre groupe, mes compagnons de souffrance, vivre intensément, eux aussi, ce temps du sacrement. Au cours de tout sacrement, mystérieusement s’établit un rapport avec Dieu, un lien, une communion.

Je voudrais évoquer aussi le temps qui a suivi durant lequel j’ai ressenti un grand apaisement. « La paix soit avec vous » dit le prêtre au début de la messe, eh bien oui la paix était avec moi. Quel réconfort ! Si le sacrement ne guérit pas, il apporte une force nouvelle pour traverser ce temps de la maladie, moment où nous pouvons offrir nos souffrances pour une intention particulière ou pour le monde entier, ce qui ne met pas toujours possible de faire quand je souffre, quand lasse et fatiguée je suis tentée de me décourager.

Je voudrais encore souligner un « plus » : celui de recevoir ce sacrement à Lourdes, au pied de la Vierge Marie.

Sainte Marie, Mère des douleurs, je te rends grâce pour ce que j’ai vécu et le souhaite à d’autres.

Christiane, LCE 40

Ancienne kiné, je suis bénévole dans les hôpitaux, où je vais à la rencontre de ceux qui souffrent. Je pense que le Seigneur m’a appelée auprès des malades. Visiter quelqu’un, c’est arriver les mains vides. Au préalable, je m’accorde toujours un temps de prière. Mon rôle consiste à apporter un bonjour, un sourire, une présence amicale sans rien désirer en retour. La personne malade témoigne bien souvent d’un désir d’être accompagnée spirituellement : alors qu’une juive et une musulmane échangeaient sur leur croyance en Dieu, j’ai pu trouver ma place et me joindre à leur dialogue. Quand je sens que cela a son importance, il m’arrive de proposer la communion et, si c’est possible, la visite d’un prêtre. Auprès des personnes en fin de vie qui ne peuvent plus s’exprimer, je reste un moment pour prier. Je conserve dans mon cœur tous ces instants partagés, et je les confie au Seigneur. Plusieurs membres de ma famille ont été touchés par le cancer ; c’est pourquoi j’ai choisi de me rendre à Lourdes pour mettre ma disponibilité et mes compétences au service de l’hospitalité HLCE. A travers ma démarche, je souhaite placer les malades rencontrés sous la protection de Marie et les accompagner dans leur chemin de foi. J’espère poursuivre cet engagement encore longtemps. Le pèlerinage de Lourdes Cancer Espérance est celui du sourire et de la joie. Ce que nous vivons à Lourdes renforce ma foi.

Béatrice, hospitalière de LCE 73

En janvier 2011, j’ai appris que j’avais un cancer. Après cette annonce, je me suis demandée ce que j’avais bien pu faire au Seigneur pour qu’il m’arrive une telle épreuve. Pourquoi moi ? J’ai connu des moments de tristesse et d’angoisse. Mais je me suis ressaisie, bien décidée à me battre. Ce fut la découverte des examens multiples, traitements et opération…Même si j’étais bien entourée, rien ne pouvait me soulager ni m’apaiser.

Je mesurais en plus toutes mes faiblesses et mes misères, et il me semblait ne plus goûter l’Amour de Dieu. Les épreuves et les souffrances semblaient me détruire de l’intérieur. Pourtant je persévérais dans la prière, disant au Seigneur mes réticences, mes tristesses, mes incompréhensions et Lui demandant la grâce de passer à l’acceptation. Il finirait bien par m’entendre.

J’ai reçu l’onction des malades pendant le pèlerinage à Lourdes. Jésus est venu par le prêtre. Il est venu me toucher. J’ai découvert que Jésus souffrait avec moi et même plus que moi. Il est venu remplir ma souffrance de sa présence et cela change tout. J’ai déposé mon fardeau

sur ses épaules et Il m’a donné la force de me prendre en charge. C’est un chemin long et difficile que je vis certains jours dans l’acceptation, et d’autres dans la révolte.

Je ne suis plus seule. Je rends grâce au Seigneur pour toutes les médiations humaines qu’il m’a envoyées et pour la bienveillance dont j’ai été entourée.

Odile, 50 ans (LCE 59-62)

Le 28 août 2014, on m’annonça que j’étais atteinte d’un polype cancéreux du côlon. Ce fut un grand choc. J’ai pris la nouvelle de plein fouet. Heureusement qu’à cet instant, ma fille était à mes côtés.

Effondrées, nous sommes rentrées à la maison. Aussitôt arrivée, je téléphonai à ma meilleure amie Brigitte qui, résidant à Toulouse, a aussitôt évoqué l’existence du pèlerinage Lourdes Cancer Espérance. Elle y prenait part le mois suivant, et suggéra que je vienne avec elle. Comme j’étais en arrêt maladie, je lui expliquai qu’il ne m’était pas possible de quitter le département.

Faisant preuve d’insistance, elle a contacté Françoise Bonnetblanc, la déléguée de LCE 87, que je rencontrai le lendemain. Face à ma situation, cette dernière eut les mêmes encouragements ; après réflexion, je négociai avec mon entreprise une semaine de congés. Je repris alors contact avec Françoise et Brigitte pour leur annoncer la bonne nouvelle. Je retrouvai le sourire, malgré l’épreuve.

Le jour du départ, Aurélie, ma fille, me fit part d’un souci de santé. Paniquée, je ne savais plus quelle décision prendre…Au téléphone, Françoise m’a rassurée et a insisté pour que je parte à Lourdes. Aujourd’hui, je la remercie du fond du cœur, elle qui s’est dévouée pour que je puisse prendre part au pèlerinage avec mon amie Brigitte.

À 53 ans, je peux dire qu’il s’agit du plus beau voyage que j’aie jamais fait : émotions, joies, partage, prières, rencontres exceptionnelles. Après avoir subi une intervention chirurgicale en septembre, je demeure fatiguée quelques mois plus tard, mais je n’ai pas de chimio.

Merci mon Dieu, merci Marie, merci Françoise, merci Brigitte, ma nouvelle marraine LCE que je n’avais pas revue depuis bien longtemps !

Ce pèlerinage a été le plus beau moment de partage, de rencontre, de joies de ma vie. Merci LCE.

Véronique, LCE 87

Je vais à Lourdes depuis de nombreuses années avec le pèlerinage diocésain, et toujours avec des responsabilités et en tant qu’hospitalière…

Pour la première fois, grâce au pèlerinage LCE, j’ai pu vivre, à mon rythme, des temps forts de recueillement et de ressourcement.

J’ai beaucoup apprécié la liberté qui nous est laissée pour participer ou pas aux divers moments programmés.

En assistant aux carrefours et en écoutant les témoignages, j’ai compris combien la maladie était à la fois difficile à vivre et aussi une histoire très personnelle, chacun traversant cette épreuve d’une façon unique : les uns disent « se battre » ; d’autres parviennent à puiser une force en eux pour poser des actes que l’on n’aurait pu soupçonner…

Je remercie LCE 33 pour son accueil fraternel et souhaite pouvoir continuer à partager, avec tous, de nombreux moments de spiritualité et d’amitié. Merci

Monique, LCE 33

Lourdes, son pèlerinage et sa Grotte…. Que viennent-ils faire à Lourdes ces nombreux pèlerins d’hier et d’aujourd’hui ? Les générations passent, le lien demeure et les foules accourent toujours, en quête de joie et d’un peu de consolation. Je suis moi aussi frappée par le cancer, cette maladie si sournoise qui atteint l’être tout entier, suscitant craintes et angoisses. Après une phase faite de révolte, d’incompréhension et de lassitude, j’ai repris confiance grâce à Lourdes Cancer Espérance, à ces bénévoles et délégués qui m’ont soutenue pendant le pèlerinage. Dans mon corps et dans ma chair, j’ai retrouvé cette foi qui m’avait été donnée, et que j’avais quelque peu laissée en sommeil. Cette espérance dont j’avais tant besoin a resurgi en moi, et je me suis sentie poussée par une force qui m’a permis de recevoir l’onction des malades. Merci à LCE, merci à tous ceux qui nous accompagnent dans les moments difficiles. Tous ensemble nous formons une deuxième famille que plus rien ne peut ébranler, et j’espère pouvoir rendre un jour à mon tour tout ce que l’on m’a apporté. Seigneur, nous te prions pour ceux qui traversent une période difficile. Qu’ils trouvent auprès de leurs proches soutien et réconfort ! Donne- leur la force de croire encore en l’avenir.

Monique, LCE 48

À la basilique Saint- Pie X, parmi les nombreux portraits de saints qui habillent la grisaille du béton, j’ai été saisie par celui de Joseph tenant Jésus nourrisson dans ses bras. Jusqu’au chemin de Croix, que l’on désigne comme celui « de la montagne », j’ai porté leurs visages dans mon cœur.

Je me suis arrêtée à la station où Jésus est cloué sur la Croix : seul manque le cri de douleur poussé par celui qui, acceptant librement sa Croix, clamait : « Mon Dieu, pourquoi m’as tu abandonné ? »

J’ai pensé à toutes les souffrances humaines où s’entrelacent les révoltes, les incertitudes et tout ce qui éloigne de Dieu. Je pensais aussi à tous ces chrétiens « innocents » qui meurent en Syrie et en Irak et qui, leurs enfants dans les bras, ont aussi dû crier : « Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Ne nous arrive-t-il pas à nous aussi de penser et d’oser parodier ces paroles ? Mais, souvent, c’est nous qui nous éloignons de Dieu : « Mon Dieu pourquoi t’ai-je abandonné? »

A Lourdes, Marie est là pour apaiser notre cœur et pour nous aider à changer. C’est sûrement là, au pied de la Croix ou devant Marie que nous avons déposé le poids de notre ego en cherchant une rencontre personnelle avec le Christ afin qu’il nous transforme et nous conduise à aimer davantage. Ce pèlerinage est un redémarrage, un départ pour une nouvelle vie, celle que l’on souhaite nourrie de la présence et de la force du Christ. C’est pourquoi nous repartons joyeux, unis, confiants dans le choix de la Vie.

Colette, LCE 33

Lors du pèlerinage 2014, nous étions 45 pèlerins de nos trois départements : Meuse, Vosges et Meurthe-et-Moselle. A Lourdes, nous sommes allés chercher la chaleur de ce temps de rencontre. Chaleur humaine de personnes accueillantes et respectueuses de chacun – malades ou accompagnants. Chaleur d’une ferveur collective soutenue par une réelle foi – expression, malgré la maladie d’une joyeuse espérance de vie et de vie spirituelle.

Toutes les célébrations ont été animées par Laurent Grzybowski, dont les chants simples mais profonds emplissaient la grande basilique Saint-Pie X.

Puis avec le thème « Choisis la vie », le sacrement des malades a été célébré dans le respect, l’émotion et la sérénité. La ferveur et la foi étaient très impressionnantes. L’émotion se manifestait par un silence intense. J’ai vu près de moi une femme prête à éclater en sanglots. Une main s’est posée sur son épaule. Son visage s’est détendu. Ses mains se sont ouvertes pour accueillir le sacrement. Quelle douleur et quel courage ! J’ai alors ressenti toute la douleur de ces malades rassemblés. J’ai pensé aussi à toute la douleur des humains chassés, torturés, tués par des individus en quête de pouvoir ; douleurs des hommes sans travail, sans toit, abîmés par ceux qui accaparent l’argent. Marie aide-les tous à trouver, après la Passion, la voie de la Résurrection par ton Fils le Christ. Il conduit notre humanité vers son Père – douloureusement mais dans un chemin de Vérité.

Le dernier soir, les enfants nous ont offert une soirée festive. Partis à la recherche d’un décrocheur de nuages, ils ont fait appel à Mgr Ballot, qui a encouragé chacun à vivre sa vie dans un esprit de partage. N’oublions personne autour de nous et offrons le ballon de couleur comme un signe d’amitié, de lumière et de joie.

Marie-José, LCE 54

Quelle joie de se retrouver lors du pèlerinage 2009 ! Merci pour toutes ces célébrations priantes et profondes. Elles sont porteuses d’Espérance.

Atteints de souffrances physiques et morales, nous avons répondu à l’appel de Lourdes comme les années précédentes. Ce pèlerinage nous a donné envie de continuer le chemin malgré les embûches qu’il faut surmonter. Nous prenons ainsi conscience que nous sommes à l’image de Bernadette. Pèlerins de cultures et d’horizons divers, nous sommes réunis. En empruntant les sabots de la sainte, nous marchons droit vers Marie. Accrochons-nous solidement à la ceinture de Notre-Dame. Elle nous conduit à son Fils Jésus pour le banquet final dans la Jérusalem céleste.

Josiane (LCE 87)

Le pèlerinage du sourire fut un temps pour découvrir la grande bonté de Dieu. La joie apparente sur les visages, les instants de prière, m’ont confirmée dans ma mission ecclésiale.

Au regard de la vie de Bernadette, cela a pris tout son sens. Ce pèlerinage m’a permis de nommer les fruits de la présence de Dieu dans ma mission : la charité, le service ; le témoignage ; la prière ; la vie sacramentelle

Nous sommes les couleurs de l’arc-en-ciel, chacune différente, mais formant un ensemble de beauté, créature du Père. Je n’oublie pas les temps de convivialité qui viennent nous souder dans notre amitié fraternelle !

Michèle, LCE 85

En prenant part à mon premier pèlerinage au sein de Lourdes Cancer Espérance, j’ai pu échanger en profondeur et communier véritablement avec mes frères en Espérance. Quel bonheur de parler en toute liberté de ses joies, de ses doutes, de ses peurs ! J’ai pu aussi me rendre utile en accompagnant une personne malade, dont j’ai poussé le fauteuil. Assurément, j’ai reçu plus que je n’ai donné ! Pour moi, la piscine a été un temps fort du pèlerinage : on a l’impression d’être baptisé par Saint-Jean-Baptiste dans le Jourdain. J’ai aussi vécu l’onction des malades, parrainé par Bruno. Ces deux événements m’ont procuré un immense bien-être, une « purification » que je souhaite à tous les participants. Lors des grandes et belles cérémonies, on se sent porté par l’assemblée. Ce pèlerinage m’a fait prendre conscience du vrai miracle de Lourdes qui est d’approcher un peu l’autre monde, « ce monde invisible pour nous les humains, où règnent enfin l’Amour et la paix, ce monde que nous espérons tant. »

Jean-Paul R. (malade)

En 1940, à l’âge de quatre ans, je faillis être emportée par une broncho-pneumonie. Quatrième enfant de la famille, je fus confiée alors à la Vierge par mes parents qui firent la promesse de se rendre à Lourdes si je venais à guérir. Je me rétablis, et en 1950, l’année de ma communion solennelle, je pris la route pour la cité mariale. Depuis cette date, j’y suis retournée onze fois. Cette année marquait le 60e anniversaire de mon premier rendez-vous avec Lourdes, et j’éprouve toujours autant de joie à revoir ce lieu béni. A plusieurs reprises, j’y ai accompagné mon mari malade lors du pèlerinage de Lourdes Cancer Espérance. A chaque fois, nous y partagions des moments très forts. Depuis qu’il est parti, je continue à m’y rendre en pèlerinage, et je retrouve avec émotion les endroits où nous avons marché ensemble. Tant que ma santé me le permettra, j’irai prier la Vierge et Bernadette que j’aime beaucoup. Quand cela m’est possible, je m’unis au chapelet de Lourdes diffusé sur RCF chaque jour à 15h30. De cette manière, j’ai l’impression d’être à la Grotte. Touchée par la grâce dans mes jeunes années, je remercie toujours la Vierge de m’avoir guérie.

Jeanne-Marie, LCE 49

Avec ma femme, nous sommes allés à Lourdes en 1970, pour demander la grâce d’avoir des enfants dans notre foyer. Exaucés, nous avons fait alors le vœu de retourner à Lourdes, en famille, pour remercier la Vierge. Mais, petit ouvrier avec beaucoup de travail (60 heures par semaine ! j’ai eu mes premiers congés au bout de trois ans), nous n’avons pas pu trouver alors ce moment favorable… J’ai eu de très graves accidents du travail, mais j’ai toujours gardé au cœur un grand amour pour la Vierge Marie et le Sacré Cœur, qui m’ont toujours aidé dans les moments difficiles de ma vie.
Puis la retraite est arrivée, et de suite après, la maladie. Et quand un membre de l’aumônerie m’a parlé de Lourdes, quelle joie pour moi ! J’ai tout de suite dit « oui » et téléphoné à ma femme. Merci à Georges qui nous a bien aidés pour le dossier médical, et pour obtenir la permission des médecins, car je devais rester allongé.
Enfin avec ma femme, et avec Sonia, ma plus jeune fille, j’ai pu aller à Lourdes pour remercier Marie et lui confier tous mes soucis. Alors je ne peux que dire : « C’était merveilleux, merveilleux ! » Sonia qui, dans un premier temps était réticente à participer à ce pèlerinage, m’a dit : « Papa, c’est le plus beau cadeau que tu m’aies fait. » Et, pour moi, ce fut « le plus beau cadeau que je pouvais recevoir. » Nous avons passé une semaine tranquille, calme, avec ma famille, entourés de personnes pleines de gentillesse.
J’ai pu sortir, voir les arbres, le soleil. Ma femme a été très sensible à cette grande chaleur humaine. Nous nous sommes sentis plus proches dans la foi. Au retour, beaucoup de choses ont changé, l’ambiance familiale est plus agréable. Nous sommes si heureux de nos merveilleux petits-enfants. Merci à Marie, à Dieu et à tous.

Félicie (LCE 34) – 2007.

Le pèlerinage m’a remplie de paix et de joie. A Lourdes, nous avons découvert le vrai sens de l’Eglise universelle. Nous sommes heureux d’être ensemble. Lourdes Cancer Espérance révèle la dimension d’amour en Eglise. Bien sûr, nous parlons du cancer, mais la maladie n’est pas écrasante. La joie habite les cœurs et les regards.
Jean et Suzanne – LCE 41 (2005)

Mon épouse et moi venons de vivre notre premier pèlerinage avec LCE. Au sein de l’association, nous avons trouvé de nouveaux amis. Notre fardeau, partagé avec les autres et confié à Jésus, s’allège. Nous redoublons de joie de vivre. Il nous incombe maintenant de poursuivre notre pèlerinage, notre mission de chrétien et de porter la paix du Christ dans nos vies. N’ayons pas peur ! Confiance et espérance.
Eric – LCE 85 (2006)

Lors du pèlerinage, les célébrations sont belles et porteuses. Les chants disent Dieu, mais aussi les hommes dans leurs combats et leurs espoirs. Que dire encore de ces rencontres inattendues aux fontaines ou dans les rayons d’une librairie ! On se parle si facilement à Lourdes. Sur les bancs au bord du Gave, j’ai pu apprécier de pouvoir discuter avec d’autres pèlerins. J’ai souvent reçu de belles leçons de vie en peu de phrases. Pour conclure ce pèlerinage, les enfants ont préparé un magnifique petit spectacle chargé de symboles et d’émotion. Bravo !
Une fois de plus, le Ciel avait rendez-vous avec la Terre. Au moment de quitter Lourdes et de dire au revoir à Marie, je suis bien décidée à ne pas laisser faner entre mes mains la fleur de l’Espérance que j’y ai cueillie. Il faut être vigilante : elle est si fragile, surtout quand il fait mauvais temps dans nos vies. A Lourdes, Marie nous attend toujours, les bras chargés de grâces !
Une pèlerine (2011)

Ayant célébré le sacrement des malades, je souhaiterais évoquer deux attitudes. La première se réfère à la période où, jeune prêtre, il était donné en vue de la mort prochaine. Je me trouvais alors seul avec quelques membres de la famille. Il était préparation au passage, et l’on en avait peur. A l’aube de l’an 2000, j’ai été amené à célébrer ce sacrement avec des membres du service évangélique des malades. Pour l’occasion, des malades revêtaient leurs habits dominicaux, après avoir préparé un gâteau que nous nous partagions. Ce sacrement aidait les malades à mieux vivre : c’était un signe de confiance.
A mon tour, lors du pèlerinage LCE, j’ai reçu ce sacrement. J’ai fait une autre découverte : celui d’être habité par un grand sentiment d’abandon. Lors du sacrement des malades, une nouvelle étape se dessine, comme une naissance. Il est difficile d’accepter cette vie nouvelle, mais le sacrement est un appel. Il nous revient d’accepter cette période où l’on est seul face à la maladie, sans certitude face à l’avenir, alors même qu’avec nos amis s’instaurent de nouvelles relations. J’en étais là, pensant que les autres malades partageaient ces sentiments. La peur de la souffrance, la solitude et l’inconnu nous orientent à faire confiance à ce Père qui ne nous abandonne jamais.
Père Bernard Dronneau (2010)

Un petit-fils malade, une situation familiale difficile moralement, je suis arrivée au pèlerinage « au ras des pâquerettes », mais bien décidée à y retrouver joie et sérénité. Il faut bien le dire, la magie de Lourdes, une fois de plus, a opéré !
Mais que se passe-t-il donc ? Rien de bien particulier si ce n’est cette immense solidarité, cette sensation de bien-être que vous donne l’appartenance à une vraie famille, cette évidence que chacun souhaite donner le meilleur de lui-même pour aider son voisin ! Qui n’a pas ressenti cette fraternité en venant à Lourdes ? Et s’il s’agissait là du miracle de Lourdes qui n’a rien de spectaculaire mais qui fait tant de bien ?
Merci à vous les organisateurs, les bénévoles, les aumôniers qui nous permettez de remettre nos « pendules à l’heure » et de retrouver force et courage au sein de Lourdes Cancer Espérance. Je reste émerveillée et émue par tant d’attentions, de tendresse à l’égard des malades.
J’ai aimé toutes les célébrations, belles et priantes et en particulier tous les messages d’espérance et d’amour reçus à travers les chants et les homélies. J’ai aussi aimé l’ambiance d’amitié, de convivialité lors des repas.
Le pèlerinage LCE a été vraiment pour moi un temps fort de foi, d’espérance et de fraternité.
Annie L. – LCE 44 (2011)

Après un long chemin d’épreuves, l’annonce d’un cancer du sein a été un coup de massue supplémentaire. Pour moi, la vie n’avait plus beaucoup de sens. Grâce à la foi et au soutien de mes proches, j’ai retrouvé le goût de vivre. En 2006, j’ai participé pour la première fois au pèlerinage de Lourdes Cancer Espérance. Sur place, j’ai découvert ce qu’était le miracle de Lourdes : cette fraternité, ces sourires, cette gaieté, cette ferveur, cette attention pour chacun, malades ou bien-portants, que l’on ne connaissait pas. Au milieu de ce peuple rassemblé pour prier, exprimer sa souffrance et… son espérance, j’ai senti que Dieu était là, présent, grâce à son amour et à cette petite fille, Bernadette, qui avait vu la Vierge et nous avait transmis son message. Merci Seigneur, et aidez-moi à faire rayonner autour de moi cette lumière reçue à Lourdes.
Lisette, LCE 51.

Dès notre installation dans le TGV spécial, moi qui suis quasiment seule au monde, puisque tous les miens ont rejoint la maison de Dieu, je me suis sentie entourée par la grande famille de LCE. A mon avis, la particularité de ce pèlerinage est que tous parlent le même langage, ayant tous été touchés dans le cœur ou dans le corps par la même maladie, le cancer. Tous connaissent ou ont connu la souffrance physique ou morale et savent que l’Amour, la solidarité, la fraternité sont un puissant moteur de vie. J’aime beaucoup ce foulard aux couleurs de LCE (le vert est ma couleur préférée, mais c’est aussi celle de l’Espérance.) Il nous permet de reconnaître nos frères et sœurs parmi les milliers de pèlerins et d’échanger un regard, un sourire ou quelques paroles. Les cérémonies aussi belles les unes que les autres nous rassemblent et sont une belle leçon de vie, de courage, de dignité et de foi en Dieu et en Notre-Dame de Lourdes. On ne peut que se sentir plus forts après ces journées. Je n’ai pas honte de dire que j’ai pleuré d’émotion.
Yvonne, LCE 28

Le pèlerinage Lourdes Cancer Espérance m’a permis de faire des rencontres, tout d’abord dans le car, mais plus particulièrement dans les sanctuaires. Il n’y a plus de différence entre nous, nous sommes des frères pèlerins avant tout. Nous accueillons l’autre avec le sourire, nous parlons de nos souffrances – et il y en a beaucoup – au travers de la maladie. Nous nous encourageons, nous partageons des moments privilégiés. Et moi je rêve d’un monde identique à celui que j’ai connu pendant ces quelques jours, avec vous tous, et je me dis : ce qui est possible à Lourdes doit être possible dans notre vie de tous les jours. Il suffit de le vouloir. Alors, demandons à Marie de nous aider, de nous guider sur ce chemin d’amour et de paix. Merci de m’avoir fait partager ces moments-là.
Marie-France, LCE 44.

En janvier 2005, j’ai fait la connaissance de Lourdes Cancer Espérance alors que j’étais hospitalisée dans une clinique. J’ai pu ainsi rencontrer Nicole qui rendait visite aux malades. Tout de suite, j’ai su que c’était la « fraternité » qui me convenait. Pour moi, une métastase d’un cancer du sein de 97 dans les os de la colonne vertébrale et une malencontreuse chute : je me retrouve paraplégique… Partir à Lourdes en pèlerinage est une aventure qui a eu lieu en septembre 2005 : quitter l’équipe soignante qui s’occupait de moi depuis sept mois, partir avec mon fauteuil électrique… Côté logistique toutes mes appréhensions n’avaient pas lieu d’être.
De Lourdes, je garde l’image de toutes ces gentilles dames au béret vert, les hospitalières, sans oublier les joyeux brancardiers si attentionnés. J’étais logée dans le sanctuaire à l’Accueil Notre-Dame avec deux voisines de chambre, Corinne et Isabelle.
Ce furent vraiment quatre jours de fête. On célébrait le vingtième anniversaire de LCE, Lourdes était décorée aux couleurs du blanc et du vert, ce vert de l’Espérance. Les cérémonies étaient très belles. Il y avait une foule fluide, et le sourire sur les visages. Quatre jours intenses sur le plan spirituel, malgré la fatigue physique. Les rencontres, les moments de partage, le sacrement des malades, la conférence des médecins, le lâcher de ballons des enfants, autant de moments forts. Il faut remercier aussi les organisateurs pour leur dévouement. Je reviens de Lourdes avec, dans le cœur, tous ces moments d’échange, et surtout avec le sentiment d’avoir trouvé en Marie une deuxième maman. Dans ses bras, je peux m’abandonner. Jésus est venu au monde révéler un grand message d’amour, et cette vie nous est offerte à Lourdes.
Colette G. Délégation 31-09-82.

Le bonheur c’est si petit
Si petit que parfois on ne le voit pas.
Pourtant, ici à Lourdes
Le Gave le murmure
L’oiseau le chante dans la ramure
La Vierge Marie au creux de son rocher
Nous invite à s’approcher
Et l’on voit des doigts égrener
Le chapelet en disant des Ave.
C’est le bonheur complet

Mais il est si petit, si discret
Que parfois on ne le voit pas
Mais toujours à Lourdes
Nos corps fatigués, usés par l’âge,
Marchant péniblement
Trouvent une main qui se tend
Un sourire qui redonne courage
Tous ces gestes effacent l’âge.

Le bonheur c’est tout petit
Si petit que parfois on ne le voit pas
Pourtant je le sens en ce moment
Ici parmi vous, heureuse avec Jean
Tous les deux remplis d’émotion
Après avoir reçu le sacrement de l’onction
Et la joie d’avoir acquis
Vos geste de sympathie
A tous et à chacun, je vous dis Merci

L. D., LCE 85 (2009)

Ce premier pèlerinage à Lourdes en 2013 fut pour moi une chance face à la maladie. Je remercie notre Maman du Ciel, la Vierge Marie, et le Seigneur, de m’avoir permis de participer à cette semaine de partage, de joie, d’émotion, d’amitié et de prières.
Le moment le plus fort restera la célébration de l’onction des malades, symbole du sacrement du réconfort. Au moment où j’écris, j’ai une pensée pour Maxime qui était parmi nous et qui, depuis, a rejoint la Maison du Père. Lourdes Cancer Espérance est une deuxième famille où l’on trouve l’amitié, le réconfort, l’écoute et la chaleur humaine ; j’ai pu puiser auprès de tous l’énergie nécessaire pour lutter contre la maladie. Je remercie Claudette, la déléguée de LCE 17, pour son dévouement, sa générosité, son énergie.
Un grand merci à toute la famille de Lourdes Cancer Espérance, en espérant pouvoir partager avec tous le prochain pèlerinage. L’amitié est un trésor, dans les bons comme dans les mauvais moments. L’amitié, il faut la savourer, la préserver, l’entretenir ; elle apporte beaucoup de bonheur dans la vie.
Jacqueline