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LCE 92 à St Benoit sur Loire

Chaque trimestre, LCE 92 se réunit à Asnières pour une journée d’amitié. Fin octobre, nous avons souhaité innover en allant prier ailleurs pendant une journée. Option retenue : le monastère de Saint Benoît sur Loire, distant de 150 km.

Trois d’entre nous se portent volontaires pour élaborer ce projet, et, début janvier, le trio se rend sur place en reconnaissance. Fin janvier, les lettres d’invitation et le programme sont expédiés.

Le jeudi 10 avril 2014, départ de St Jacques de Montrouge à 8.30 avec un car dans lequel prennent place 30 participants par une belle journée pleine de soleil ! En quittant nos Hauts de Seine, nous avons une pensée – et prions – pour nos amis absents.

A Saint Benoit, nous sommes accueillis par un des moines, qui accompagne ensuite notre aumônier, le Père Jacques Combelles, qui va concélébrer la messe de midi dans la basilique.

Après la messe, un peu de détente avant d’ouvrir notre « panier-repas », dans la salle voisine, puis, à 14.30, office de None. Dans la pénombre de la  crypte, face à la châsse des reliques de Saint Benoît, nous attendons en silence, mais … changement de programme : devant le nombre de visiteurs (70) les moines ont choisi de se réunir dans le choeur de la Basilique, juste au-dessus ! Là, nous assistons à ce bref office composé d’une hymne, de psaumes, d’une lecture et d’une oraison.

 Alors que nous sortons, un moine vient à notre rencontre pour nous guider au cours d’une longue et intéressante visite de cette célèbre abbaye, première, en Gaule, à vivre selon la règle  de Saint Benoît. Depuis l’an 630 ! Mais, après une longue suite d’évènements, dont la Révolution, la vie monastique s’interrompt et ne reprendra qu’en 1944.

En arrivant ici, ce qui est surprenant, c’est l’imposant clocher-porche et ses douze piliers : un des plus beaux monuments de l’art roman.

Au 12è et au 13ème siècle furent ajoutés la nef et le transept. Nous prenons moult photos de la magnifique floraison de sculptures.

Puis temps libre, chacun peut se promener : bords  de Loire, boutique monastique, la Grand-Place … Dans le village, une plaque rappelle que Max Jacob, poète et converti, fréquenta assidument St Benoit avant d’être déporté à Drancy, où il mourut.

Enfin, vers 16 heures, nous reprenons nos affaires pour rejoindre le car et revenir « chez nous », peu avant 19 h. Nous nous embrassons, souriants et heureux de cette belle journée, et chacun reprend son chemin … métro, bus, train.

MERCI SAINT BENOIT !

 Texte : Simone AUBRON

Photos : Annick NIORD & Marc VINCENT

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